Etienne WOLF, Maire de Brumath, découvre le village de Kotoka en 1997, après avoir été de 1976 à 1978 en Côte d’Ivoire en tant que coopérant. Marqué par l’accueil et l’hospitalité durant sa coopération, il se promet un jour d’y revenir avec des propositions concrètes pour faciliter la vie des habitants. Devant le dénuement du village et la mortalité infantile relativement importante par le manque de soins et à la demande des villageois, Monseigneur Paul DACOURY a proposé d’apporter une aide sur le plan sanitaire au village de Kotoka.
Brumath s’est donc lancé dans l’aventure de l’humanitaire. Un groupe de bénévoles qui s’investit depuis 1996 se rend alors au village de Kotoka pour réaliser les projets (voir "Nos actions").
Les bénévoles se rendent sur le terrain, évaluent les besoins, préparent les projets et y passent quelques semaines pour construire eux-mêmes avec les villageois, les bâtiments nécessaires. Ces actions décentralisées ont été encouragées par le 1er Ministre de Côte d’Ivoire Monsieur Pascal AFFI N’Guessan, lors de sa visite à Brumath le 03 juin 2002. En effet, les bénévoles qui se lancent dans des projets pareils font de l’humanitaire à 100 % en offrant leurs congés, en trouvant les fonds nécessaires pour le financement des projets, en prenant en charge leurs frais de voyage et de séjour.
D’autre part, tout est fait en accord avec les différents Ministères pour que ces investissements durent dans le temps et remplissent en permanence leurs fonctions.
Village de la forêt équatoriale, Kotoka en Côte d’Ivoire est situé à environ 170 km au Nord-Est d’Abidjan à 15 km de la frontière ghanéenne.
L’accès au village par les derniers 30 km est particulièrement difficile parce qu’il se fait par la piste qui, par saison de pluies devient dangereuse et impraticable sauf pour les véhicules 4x4.
Forte de 4500 habitants, en général des planteurs de manioc, cacao, café, bananes, Kotoka ne jouit pas d’eau courante. L’électricité quant à elle, n'est arrivée au village qu’en 2008.
Les villageois, habitant dans des maisons à toit de tôle, construites en terre ou en briques géo-béton, sont gérés par un chef de village entouré de sa cour appelée la notabilité.
Quelques ateliers (forgerons, menuisiers, etc ) y pratiquent leur activité, les récoltes vivrières sont vendues sur place et sur les marchés des environs ou dans de petites boutiques.
Une école comprenant 6 classes accueille environ 60 enfants par classe.
Malgré un hôpital à MAFFERE, accessible après 30 km de piste et un autre hôpital à ABOISSO à 60 km, seul celui d’AYAME (80km) a vraiment pu à chaque fois venir à notre secours.